Le champ d’Ndebe
C’est le 1er projet, porté par Benoit, qui a vu le jour au sein de l’association en février 2013. 11 000 € ont été investis afin que Ndebe puisse disposer d’un champ pour faire de la culture maraîchère.
La terre étant malade, cet habitant n’a pas pu se contenter de produire des légumes, ce qui a nécessité une légère évolution de ce projet.
Aujourd’hui, Ndebe continue le maraîchage sur une partie de son champ, et entreprend la culture d’arbres fruitiers sur l’autre partie de sa terre. Grâce à la récolte des fruits prévue l’année prochaine, il pourra reprendre le remboursement auprès de l’association.
Un taxi pour Igor
5 adhérents de l’association sont partis en avril 2018 pour mettre en place ce 2ème projet. Ils ont parcouru 5 500 km en voiture afin qu’Igor, chauffeur de taxi, puisse disposer de son outil de travail et se mettre à son compte.
10 000 € ont été investis dans ce projet, et le remboursement est de 5 000 € sur une durée de 4 ans.
Stéphane, vice-président et parrain du projet, accompagne Igor et veille au respect du contrat. Il assure qu’à ce jour, Igor respecte son engagement et vire de l’argent tous les mois sur le compte de l’association.
Igor est souvent en contact avec les adhérents de l’association puisque ces derniers font appel à lui lors de leur séjour à Nianing. En effet, il est d’une grande aide pour aider les adhérents à se déplacer dans le pays.
La pirogue d’Abdoulaye
Abdoulaye, habitant de Nianing et pêcheur, travaillait auparavant pour un patron à environ 1h de son domicile. Ses conditions de travail étaient difficiles, et elles ont touché les adhérents de Nianing Solidaire. Ainsi l’association a souhaité lui venir en aide en lui proposant son propre moyen de production.
Le budget de ce projet s’est élevé à 5 000 € et comprenait l’achat d’une pirogue, d’un moteur et d’un filet. David, secrétaire de l’association et parrain du projet, est parti en octobre 2018 en direction du Sénégal afin de finaliser le projet.
Aujourd’hui, Abdoulaye dispose de sa propre pirogue et est devenu indépendant. Il passe beaucoup de temps à réaliser ses filets à la main mais d’ici peu, il passera plus de temps en mer, et pourra repérer des zones de pêches plus fructueuses grâce au Gpêche (GPS de mer) acheté par l’association.